<< back home ! | C'est quoi? | Vous faites du rock ? | Facebook |Contribuez ! | Crédits
ODRYLANE  
                   

Découvrons Odrylane, groupe Strasbourgeois dont le rock aux influences celtiques donne envie de danser à la lumière d'un feu de bois.

************************

Bonjour à tous ! Et merci de prendre du temps pour répondre à cette interview. Pouvez-vous nous présenter les membres du groupe ?

Yes, nous sommes quatre musiciens avec Guillaume au Chant Lead et au Bouzouki, Quentin à la Guitare Classique, Valentin au Violon et moi-même, Piel, au Cajon et à la Batterie.

Odrylane a été créé en 2015. Comment est née cette formation ?

C’est Guillaume et Quentin qui en sont à l’origine, les prémices du groupe ayant fait surface à la Faculté de Strasbourg au cours de leurs études. Ils étaient entourés différemment à l’époque mais le groupe a bien vécu depuis, bientôt 5 ans c’est un bon âge déjà.

Mélange de rock/folk celtique, vos compos sont plutôt festives. Quelles sont vos influences musicales ?

Diverses, pour ne pas dire TRÈS diverses. Odrylane c’est beaucoup d’influences celtiques, mais on retrouve un point commun chez tous les membres autour du Metal, c’est ce qui fait que la musique du groupe est aussi énergique sur scène et l’influence de cette esthétique est vraiment présente dans la plupart des morceaux. Pour le reste, nos influences divergent selon les membres vers le Jazz, le Funk, les musiques traditionnelles, le Classique, les musiques du monde…

Avez-vous des thèmes qui vous tiennent à cœur lorsque vous composez ?

La notion de voyage est souvent associée à notre musique, le fait même que le groupe soit composé d’instruments atypiques participe à cette idée. Pour ce qui est des thèmes écrits, Sous les étoiles contient des paroles engagées qui montrent notre besoin de partager les problèmes écologiques actuels mais Le Diable parle clairement de soirée arrosée poussée jusqu’au coma (éthylique). Cela dit, ce sont nos deux seuls morceaux contenant du chant. Musicalement parlant en revanche, on a notre identité qui peut aussi être définie comme un thème, les gammes, les rythmes, l’accordage, tout ça nous définit. Et dans ce cas c’est à l’auditeur de se laisser porter et d’interpréter les titres comme il le souhaite.

Comment se passe d'ailleurs le travail de composition au sein du groupe ?

Jusqu'alors c’est à Guillaume et Quentin qu’appartiennent toutes les compositions de l’album, nous nous sommes occupés personnellement seulement de nos parties respectives avec Valentin. Maintenant que le groupe est sous une forme plus définitive qu’au moment de la composition des premiers morceaux, nous faisons tous partie du processus de création. L’avantage de ce projet au niveau de la composition, c’est qu’avec les instruments qu’on a et l’habitude de les utiliser, dès qu’on compose quelque chose ou qu’on improvise, ça sonne tout de suite Odrylane.

Vous avez sorti un album éponyme en 2018. Comment a-t-il été accueilli par le public ?

Bien, heureusement. On a la chance d’avoir un public très fidèle pour nous entourer et nous suivre. On l’a réalisé quand on a annoncé le projet d’album avec un financement participatif pour payer notamment le pressage et qu’on a atteint le palier de 1 000€ en seulement 26 h.

Odrylane. Ce nom a-t-il une signification particulière ?

Oui. Non je déconne, pas du tout, c’est pas un symbole, pas une traduction, pas une maxime, c’est juste nous. Enfin ça l’a pas toujours été, j’étais pas encore dans le projet quand il portait le nom d’Odyssée (toujours dans l’idée du voyage). Le problème c’est qu’Odyssée ramène à beaucoup d’autres choses, du coup il fallait changer le nom du projet sans en briser l’identité et là ç’a été un véritable Scrabble. Le « O » étant dessiné main, pas moyen de s’en débarrasser, « Y » c’est beau comme lettre, on garde, etc… « Odrylane ».

Je vous ai personnellement découverts au Rock n’ Stein l'été dernier. Un petit mot sur ce festival ?

Deux, « Au TOP ». Une ambiance de folie malgré la pluie, un son plus que correct, une équipe au petit soin, un… Château au milieu de la forêt… Je vois pas ce qu’il faut de plus pour convaincre. Ça va lui faire quoi… 5 ans maintenant ? À ne pas rater !

Vous avez sans doute des concerts prévus pour cette année ?

Oui, enfin non, disons que c’est en négociation. Ça change tout le temps, le 14 Juin à Geispolsheim pour leur fête de la musique c’est confirmé mais pour le reste, on te fera savoir, promis. On est en pleine réorganisation en interne après notre arrivée chez Blue Bear Records, notre Label associatif, du coup c’est très calme pour le moment.

Et peut-être une anecdote particulière à nous raconter au sujet d'un concert ?

Une anecdote particulière ? Quelque chose qui fait rire ou qui serait bon à savoir ? Je saurais pas dire… Ah si ! Ça fait partie du vécu de beaucoup de musiciens. D’ailleurs c’est arrivé au Rock n’ Stein, tu dois t’en souvenir. Ce moment où on joue je ne sais plus quel morceau à la fin du set et que d’un coup le violon disparaît du retour. Dans ma totale subtilité, je me retourne d’un coup vers Valentin que je vois se débattre avec son matériel en tirant la tronche. Et voilà qu’après quelques tentatives peu fructueuses, le temps de localiser l’origine du problème, il descend vers les backstages. Totale incompréhension jusqu’au moment où il remonte entre deux morceaux pour demander au public si quelqu’un ne possèderait pas des piles pour son micro sans fil. Excellent concert néanmoins.

Il est maudit avec ça, même sortie de l’emballage les piles sont capables de se vider à son contact. Remarque, c’est peut-être un super pouvoir ? Le mien c’est d’avoir les mains toutes douces tellement elles sont gonflées après un concert au Cajon.

Jackpot, non seulement c’était drôle mais en plus c’est bon à savoir : les piles en spare sur scène, c’est la vie. Il a toujours de quoi pallier à ce problème depuis.

Akab faisait également partie des groupes présents au Rock n'Stein. Le rock celtique est-il, selon vous, bien représenté en Alsace ?

Tiens donc, c’est pas le bon endroit pour voir proliférer une telle musique, faut aller chercher chez les Bretons !

Bien représenté je dirais non mais c’est pas une mauvaise chose. Déjà, ça nous permet de créer sans avoir de pression mais en plus d’exposer notre vision personnelle du crossover entre Rock et musique traditionnelle Celtique à des gens complètement ouverts à la découverte. Découverte d’un style qu’ils connaissent souvent uniquement par les airs des tubes de Manau par exemple (qu’on reprend dans un medley parmi d’autres, pour assumer nos influences). On a eu des retours de Bretons qui ont adoré notre musique d’ailleurs, on finira par aller représenter l’Alsace par là-bas.

Pour ce qui est de vocabulaire de « représenté », on a des rapports assez proches avec Akab dont tu parlais mais eux exposent plus un Punk Celtique. Pour continuer dans mon exemple, je peux citer Enokham, un groupe Strasbourgeois qui, lui, donne plus dans la Ballade Celtique. Chacun sa spécialité donc, mais on gravite tous autour de ce fameux « Rock Celtique ».

Merci encore Odrylane pour cette interview ; vous laisse le mot de la fin !

« Café. »

ROCK
©MetAlsace 2024. ©MetAlBar 2024. Tous droits réservés. Exécute PHP 7.2.34.
RockZed recommande son IDE PHP: Sublim Text