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SUPERTZAR  
                   

Découvrons aujourd’hui Supertzar, trio de Doom originaire de Hastatt dans le Haut-Rhin.

Salut à tous ! Merci à vous pour cette interview ! Pouvez-vous présenter les membres du groupe ?

Supertzar, c'est Bruno Penserini (guitare et chant) et Jonas Heyberger (basse), deux amis d'enfance qui ont commencé la musique ensemble il y a aujourd'hui environ douze ans ; nous avons progressé d'abord dans un groupe de reprises puis nous avons commencé à composer avant de nous séparer en 2014, pour enfin se retrouver avec Supertzar en 2018. Et c'est bien sûr notre pote Jules Thomann (batterie) qui officie aussi dans Croc Noir. L'idée de monter un groupe a germé lorsque nous sommes allés voir le concert de Conan et Monolord au Moloco d'Audincourt. Nous avions été époustouflés par cette soirée ! Et dans la voiture, sur le retour, l'idée de monter un groupe de Doom s'est imposée d'elle même, elle tombait totalement sous le sens.

Vous vous définissez comme un groupe de Doom/Heavy stoner. Quelles sont vos influences musicales ?

On ne peut pas répondre à cette question sans commencer évidement par Black Sabbath. Il semble qu'aucun groupe n'ai marqué l'histoire du Rock à ce point. D'ailleurs, pour le reste de nos influences, les gars des groupes diraient exactement la même chose. Tout commence par là dans le genre ! Mais de part notre historique, on citera évidement Monolord, mais aussi Sleep, d'autres pionniers que nous admirons beaucoup . Et peut-être YOB et Elder pour le coté progressif. Ceci dit, nous écoutons individuellement énormément de choses, en écoutant correctement, on y retrouve notre goût pour le Black Metal par exemple... Nous avons aussi entendu Jimi Hendrix de la part d'un spectateur, chacun y trouve un peu de ce que nous avons mis dedans, selon les affinités.

Un EP comportant 4 titres « The Supertzar » est sorti en mai dernier. Comment a-t-il été accueilli par le public ? Un album est-il prévu à terme ?

L'accueil a été très chaleureux ! Comme pour le premier EP, nous avons été relayés par une multitude de ''chasseurs Bandcamp '', ils nous ont fait une très bonne pub à l'international au travers des réseaux sociaux, Youtube etc . Ces types là sont formidables, on ne leur demande rien mais il font à eux seuls le boulot d'un attaché de presse, uniquement parce qu'ils apprécient ce qu'ils entendent, par passion. Nous devons être à 3 000vues sur Youtube en tout, et les commentaires ne tarissent pas d'éloges . C'est motivant ! Puis quelques critiques franchement encourageantes dans les webzines/fanzines. Toujours sans jamais avoir couru après, tout s'est fait tout seul. C'est certainement qu'il y a quelques chose qui vaut le coup de persévérer. Nous travaillons sur l'album ! Nous avons déjà une bonne moitié de morceaux prêts a être enregistrés, mais nous préférons prendre le temps qu'il faut pour que tout soit parfait ; d'ailleurs nous préférons attendre d'avoir trouvé un label qui nous suit pour les Cds et les Vinyles que tout le monde nous demande. Donc il devrait sortir dans deux ans, c'est la date butoir. Ceci dit, nous allons certainement sortir un CD avec les deux EP dessus courant 2020.

Comment se passe le travail de composition au sein du groupe ?

Généralement nous jouons en Jam en début de répète pour s'échauffer. Lorsqu'un riff est meilleur que les autres, Bruno le dégrossit et crée une structure autour de ça, en écrivant des paroles qui doivent coller à l'ambiance générale du morceau. Puis nous arrangeons le tout ensemble en répétition. Cela peut prendre quelques heures comme plusieurs semaines, tout dépend du feeling. Il n'est pas rare que certains morceaux soient laissés de côté tout simplement parce que l'un de nous ne le sent pas, ou parce qu'on bute sur quelque chose.

Et quels sont les thèmes de vos textes ?

Les thèmes sont assez variés, mais ça tourne souvent autour d'une vision du monde Post-Apocalyptique, un mélange entre Conan, Mad Max, 2001 : L'odyssée de l'espace, Dune… C'est vague mais on arrive à en faire quelque chose de vraiment correct ! Souvent, Bruno utilise des faits historiques ou mythologiques, comme les invasions Mongoles ou L’Iliade, pour créer, nourrir l’histoire d’anticipation issue de ses angoisses. Finalement, chaque morceau que nous composons est une page dans un bouquin qui raconte une seule et même histoire.

Votre nom est un hommage non dissimulé à une chanson de Black Sabbath. Pourquoi cette chanson en particulier ?

Pour être honnête, c'est principalement parce que ça sonnait bien ! Mais aussi parce qu'il figure sur Sabotage, il fallait que l'hommage renvoie à cet album, notre favori de BS.

Vous avez déjà donné, depuis votre création en 2017, quelques concerts dans le Haut-Rhin. Strasbourg (Elastic Bar), mardi 1er octobre, sera une première pour le groupe dans le Bas-Rhin ?

Non, nous avions été invités par Clément de Sleazy Barn Records pour jouer au Molodoï avec Bull Terrier et Grooott en Avril dernier (Nessa : suis-je bête ! Nous y étions ;) ). C'est peut-être un de notre meilleurs souvenirs sur scène jusqu'à aujourd'hui car le public était là pour le Doom, ils étaient bouillants, et ce malgré notre toute petite renommée . Et puis jouer au Molodoï c'est un immense plaisir, après avoir été spectateurs dans cette salle pendant des années, on se sent là-bas comme chez soi.

Avez-vous un rituel particulier avant d’investir la scène?

On combat le stress chacun à notre manière. Bruno a pour habitude de boire des tisanes et du café et d'être assez solitaire. Jules fume cigarette sur cigarette en essayant de parler d'autre chose que de la montée sur scène imminente et Jonas, lui, est assez détendu : il aime observer et s'inspirer des groupes qui jouent avant nous. Mais dix minutes avant la montée sur scène, on révise ensemble les quelques passages qui risquent de déraper. On a souvent peur de se vautrer mais pour être honnête, ça arrive rarement, c'est à se demander pourquoi tant de peur…

Enfin, si vous pouviez choisir de faire la première partie d’un groupe ou d’un artiste, qui choisiriez-vous ?

Sans hésitation, Sleep arriverait en premier ! Suivi de très près par Monolord et Electric Wizard. Mais pour être franc, la scène regorge d'immenses talents que nous écoutons régulièrement. Même un petit groupe émergent comme les Anglais de Green Lung ou les Allemands de 1782 nous apporterait une immense satisfaction !

Merci encore à vous d’avoir pris le temps de me répondre. Je vous laisse le mot de la fin !

Iommi.

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